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# 41 L’ocytocine, ou la problématique des étiquettes à usage unique.

Aujourd’hui, on s’intéresse de plus en plus aux rôles des hormones et des neurotransmetteurs, notamment dans un cadre thérapeutique bien souvent.

Cependant il n’est pas rare de lire que l’un fait si, l’autre fait cela.

Bien qu’il soit fondé de dire qu’une hormone ou un neurotransmetteur soit important dans certains processus, les réduire à une seule fonction bien précise est souvent incorrect.

En réalité, ce n’est pas tellement la molécule en soi qui compte, mais plutôt elle agit et dans quelle situation.

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# 40 Le freezing, ou une histoire d’anticipation

Vous avez peut-être déjà entendu parler du freezing (gelé). Le freezing correspond à un état d’immobilité souvent associé à un état de peur passif. C’est à dire que l’animal est ‘pétrifié’ de peur.

Or, la science ne se contentant jamais d’une seule réponse, de nombreux travaux sur cet état ont été effectués et il en ressort aujourd’hui une toute autre interprétation bien plus intéressante que celle donnée au préalable.

Alors c’est quoi le freezing ?
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# 39 L’éducation en renforcement positif, c’est quoi ? Ou travail de réflexion sur le pourquoi du comment.

Je vais faire une petite digression à mes habitudes scientifiques pour vous emmener faire un petit tour vers un élément fondamental commun entre la science et l’éducation en renforcement positif : la réflexion et l’argumentation.

Aujourd’hui, il existe bien des courants dans les pratiques canines, et ceux qui me connaissent savent que je travaille en renforcement positif.

Cependant, je constate que la définition de cette approche est parfois nébuleuse.

Ainsi, au travers d’un petit article, né de mes pérégrinations au sein du monde canin, je vous propose d’exposer un petit morceau de ma vision de l’éducation en renforcement positif au travers d’une réflexion et d’une argumentation concernant des remarques que l’on a pu me dire à ce sujet.

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# 38 Le cortisol, une hormone souvent incomprise – Sport et cycle circadien

Quand on parle du stress, chez le chien ou l’humain, on entend souvent parler du cortisol.

En effet, sous l’effet d’un stress, l’organisme va réagir et activer la production de glucocorticoïdes, notamment, le cortisol en réponse à ce stress.

Lors d’une activité physique intense chez le chien ou chez l’humain, le corps va sécréter des glucocorticoïdes (dont cortisol). On pourrait en déduire que l’activité physique intense est mauvaise et qu’il vaut mieux favoriser les jeux et activités calmes.

Et bien, ça dépend…
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#37 Quand la dermatite atopique chronique ne relève pas que de l’allopathie.

La dermatite atopique canine est une affection allergique de la peau commune chez le chien causant des démangeaisons sur le long terme. Elle est l’équivalent de l’eczéma chez l’humain.

La qualité de vie des chiens atteints de DAC (Dermatite atopique chronique) est généralement affectée.

Chez l’humain, l’eczéma peut représenter un fardeau psychologique augmentant le stress de l’individu et pouvant ainsi affecter la santé mental de ce dernier. Ceci n’est pas restreint à l’eczéma, de plus en plus de travaux mettent en évidence l’impact des affections du derme en règle générale sur le mental et inversement.

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#36 Quand enrichissement rime avec olfaction.

Dans cet article, je vous propose d’explorer un autre type d’enrichissement qui gagnerait à se démocratiser en refuge, l’enrichissement olfactif.

Pour revenir un peu sur la définition de l’enrichissement : Un enrichissement correspond à l’ajout d’un élément exerçant une influence positive (agréable) sur l’organisme. Il est important de garder cette définition à l’esprit lorsque l’on parle d’enrichissement. Si l’ajout est désagréable ou stressant, ce n’est pas un enrichissement.

Ainsi, dans les refuges pour animaux, ces derniers sont souvent exposés à des stimuli inadéquats en termes de qualité et de quantité (hypo/hyperstimulation). Ces conditions sont alors propices au développement de comportements anxieux, voire agressifs . Le problème est qu’en plus d’être indicateur d’un mal être, ces signes diminuent les chances d’adoptions de ces derniers.

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# 35 Le contrôle inhibiteur, ou l’autre nom de l’auto-contrôle- Partie 1

Dans le monde canin, on parle régulièrement d’auto-contrôle, c’est à dire de la capacité à gérer ses émotions et son impulsivité dans une situation donnée. En neuroscience, on appelle cela le contrôle inhibiteur. C’est la capacité à inhiber, résister et à ne pas agir par impulsivité.

Il est intéressant de voir que, dans le monde normal (le monde sauvage, non humanisé), les animaux, pour leur survie, font appel à cette capacité d’inhibition selon les situations. L’inhibition permet parfois de tirer avantage d’une situation donnée par l’attente, mais aussi la coordination quand il est question de groupe. C’est donc un avantage d’utiliser le contrôle inhibiteur (dans certain cas).

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# 34 La fin du cerveau reptilien, ou l’histoire d’un travail d’équipe

Il est parfois dit que, dans une situation donnée, le cerveau du chien (et de l’humain) réfléchi et analyse de façon séquentielle la situation suivant le concept du cerveau tri-unique :

_le cerveau reptilien (instinct de survie)

_le cerveau limbique (émotionnel)

_le néocortex (résolution de problème complexe, analyse de la nouveauté).

Ce concept explique que notre cerveau reptilien, et celui de nos fidèles acolytes poilus, est le premier qui entre en action. Ensuite, c’est le cerveau limbique, cerveau des émotions puis enfin le néocortex, le cerveau analytique ou réfléchi.

Cependant, ce concept est très réducteur du fonctionnement du cerveau, car il sous estime son fonctionnement en le décrivant au travers d’un fonctionnement linéaire.

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# 33 Domestication et races: Gènes et comportements – Partie 3

Dans l’article précédent, nous avons parlé de l’impact de petites modifications génétiques dans la domestication et la diversité des races canines.

Mais, qu’en est-il de l’impact de la génétique sur le comportement et y a-t-il des gènes responsables de comportement ?

Et bien la réponse est plus complexe qu’elle n’y paraît. Un gène n’est pas responsable d’un comportement. Un gène code pour une protéine, et comme l’hirondelle ne fait pas le printemps, une protéine ne fait pas un comportement. Je vous propose un petit exemple très simpliste pour vous expliquer la complexité d’analyse de ce type de corrélation :

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# 32 Domestication et races : Variations génétiques – Partie 2

Nous avons vu dans la première partie de cet article que le chien ne variait que peu, du point de vue du génome, de son ancêtre le loup1, et qu’aujourd’hui, l’épigénétique2 est mise en avant concernant l’évolution si rapide des différentes races de chien, notamment sur les deux derniers siècles.

Récemment, il a été montré que le gène de l’ocytocine, modulateur clé dans les processus émotionnels et le cerveau social, était un élément clé de la domestication3.

Cependant, d’autres gènes ont été étudiés, et le résultat est intéressant. Des comparaisons ont été effectuées entre différentes races, et plus particulièrement au niveau du cerveau de ces dernières2,4,5.

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