Actuellement, la relation homme-chien fait l’objet de recherche pour mieux comprendre les étapes de la domestication. Sans nul doute et génétiquement établi, le chien vient du loup. Certains loups se sont rapprochés de l’homme il y a quelques milliers d’années (100 000 ans). L’homme et le loup ont, au fur et à mesure, collaborés pour la chasse notamment.
Je ne vais pas refaire l’histoire de la domestication du chien mais pour bien comprendre les choses, il est à noter que ce sont les loups ‘intéressés’ par l’homme qui ont pu donner notre Canis familiaris d’aujourd’hui. Ils se sont donc familiarisés à l’homme. Ainsi, l’espèce « chien » vient d’une tendance de certains loups à vivre avec l’homme. Je précise ‘certains loups’ car ce fut déjà une première sélection entre les loups selon le caractère : certains purent se familiariser à l’homme, d’autres non.
Aujourd’hui, des études tendent à montrer la possibilité d’une « socialisation » homme-chien par le biais d’une véritable communication et d’un appel au travail associé. Le chien qui demande du renfort à l’humain pour résoudre un problème insolvable sera l’exemple présenté un peu plus tard.
Bien évidemment, comme toute investigation scientifique, les chercheurs tendent à s’approcher de la vérité mais n’ont en aucun cas ce que j’appelle l’absolue vérité. En science, la première règle est qu’on ne sait rien et que plus on avance moins on en sait (là ça devient compliqué).
Mais revenons à nos moutons, ou plutôt, à nos canidés. Pour rester scientifique, j’utiliserai ici le terme ‘humain’ car la notion de « maître » n’est valable que pour l’humain, le chien n’a pas cette notion. La relation est interspécifique, il n’y a pas de relation de subordination entre chien et homme, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de dominant ou de dominé. La hiérarchie sociale du chien ne s’accorde pas à l’humain. Ceci est actuellement l’objet d’un grand débat au sein de la communauté canine. Les termes de dominance et de dominé, aussi bien entre chien qu’avec les humains sont souvent utilisés à mauvais escient. On entend assez régulièrement que l’humain doit dominer son chien ou que le chien domine son maître. Il n’en est rien. Il ne s’agit que d’une légende urbaine, rien de plus.
Il faut donc laisser tomber ce dogme de la dominance homme-chien car une fois de plus, on parle ici d’espèces familiarisées. Même si l’interaction homme-chien tend vers une socialisation, cette notion de relation dominant-dominé n’a pas lieu d’être.
A suivre…
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